A

ANC –AQR – AJR : Apports nutritionnels conseillés. Apports quotidiens recommandés. Apports journaliers recommandés. Représente 130% des apports moyens de la population. Représentent donc en fait les apports minimum pour éviter les carences ou les déficits. A ne pas confondre avec les apports optimaux pour être en parfaite santé, souvent supérieurs aux ANC .


Acide lactique. LACTATES : Dérivé métabolique lié à la combustion du glucose ou du glycogène lors d’un effort intense en anaérobie lactique. Il est un facteur limitant de la performance. Il est recyclé en glucose ou glycogène dans les heures qui suivent l’effort.


ANTIOXYDANTS : Molécules naturelles apportées par l’alimentation permettant de lutter contre les radicaux libres (voir ce terme). Le corps humain ne sait pas, en règle générale, synthétiser ses propres antioxydants et doit donc, a fortiori, les puiser dans son alimentation. Les végétaux représentent la source de choix d’antioxydants. Ces antioxydants peuvent être des vitamines comme la vit C ou E mais il existe une infinité de molécules naturelles au pouvoir antioxydant considérable comme les polyphénols, flavonoïdes ou caroténoïdes…


ADIPOCYTES : Cellules permettant de stocker les graisses (triglycérides) et de les mettre en réserve. L’insuline facilite ce stockage à partir notamment du glucose circulant. Un adipocyte peut multiplier sa taille jusqu’à soixante fois. Le corps a des capacités de stockages presque infinies car lorsque les adipocytes ont atteint leur capacité maximale de stockage, il peut fabriquer de nouveaux adipocytes à partir de pré adipocytes (surtout dans la petite enfance et à l’adolescence).


ADN : Molécule composante des chromosomes et donc du génome contenant toutes les informations génétiques. Elle renferme des millions de milliards d’informations Pelotonnée dans le noyau de chaque cellule, elle est le témoin de notre hérédité. Le stress oxydatif a tendance à agresser cette molécule d’ADN et à engendrer des mutations génétiques qui sont à la naissance du cancer.


APOPTOSE : Mort cellulaire. La cellule, lorsqu’elle devient trop vieille, ou qu’il y a eu des mutations génétiques suite au stress oxydatif sur sa molécule d’ADN, doit se suicider. Elle déclenche sa propre apoptose.


ACIDE GRAS : Comme les protéines sont constituées d’acides aminés, les lipides sont constitués d’acides gras.


ACIDE GRAS SATURE : Les acides gras sont ou insaturés ou saturés. Les acides gras saturés sont les composants des graisses d’origine animales (viandes et laitages). Bien qu’indispensables, ils doivent être consommés en quantité modérée sous peine de faire monter le taux de cholestérol plasmatique et d’accélérer le risque cardiovasculaire.


ACIDE GRAS MONO-INSATURE : La source la plus importante d’acide gras mono-insaturé est l’huile d’olive. Cet AGMI est plutôt bénéfique à la santé.


ACIDE GRAS POLY-INSATURE : Il en existe plusieurs dans l’alimentation. On parle d’AGPI courte chaine d’origine végétale qu’on trouve dans certaines huiles comme l’huile de colza ou de noix (riche en oméga 3) ou d’AGPI longues chaines comme les Omégas 3 de poisson type EPA et DHA. Ces omégas 3 sont également souhaitables en termes de prévention et de santé.


ANABOLISME : Construction musculaire (synthèse de muscle). Le corps renouvelle en permanence sa masse maigre, notamment ses fibres musculaires. Les hormones comme les stéroïdes anabolisants, la testostérone, l’hormone de croissance et l’insuline sont anabolisantes.


ANDROIDE : Une surcharge pondérale est dite androïde lorsqu’elle intéresse surtout le pourtour abdominal.


ADDICTIONS : état de dépendance à un toxique ou à une conduite anormale (alcool, drogue, jeu, sexe, internet…) Le sucre ou le chocolat peuvent constituer une addiction. Le manque de sérotonine favorise les tendances addictives.


AMINOGRAMME : Composition d’une protéine de substitut qui se caractérise par la qualité de son aminogramme, c’est-à-dire sa richesse en acides aminés essentiels…


ACIDE ASCORBIQUE : Nom biochimique de la vitamine C.


B

BIODISPONIBILITE : Pour être absorbé dans l’organisme, un micronutriment doit franchir la barrière intestinale qui est très sélective. Seule une certaine partie de ce qu’il y a dans notre assiette sera absorbé par la muqueuse intestinale. Il en va de même lorsqu’on absorbe un complément nutritionnel. Ainsi, suivant le sel utilisé ou l’origine du micronutriment, il peut y avoir de grandes variations en termes de taux d’absorption. Par exemple, pour certains sels de calcium ou de magnésium, le taux d’absorption peut varier de 20 à 70%. On parle de biodisponibilité pour décrire le pourcentage de ce micronutriment qui sera réellement absorbé et utilisé par l’organisme.


C

CARENCE : Etat nutritionnel pathologique lié à un manque d’apport d’au moins un micronutriment et engendrant un risque de pathologie lié directement ou indirectement à cette carence. Par exemple la spasmophilie par carence en magnésium ou le risque accru de cancer par carence en antioxydants.


CHOLESTEROL : Le cholestérol est nécessaire à la vie. Il est le précurseur de nombreuses hormones. C’est son excès qui représente un danger pour la santé. En effet, il a tendance à se déposer dans les parois artérielles et à être à l’origine de la maladie athéromateuse. Il est soit apporté par l’alimentation (cholestérol exogène), soit synthétisé par le foie (cholestérol endogène). On lui distingue plusieurs fractions, dont le LDL qui est la fraction athéromateuse, et le HDL qui, à l’inverse, a tendance à ‘’nettoyer’’ les artères.


COMPLEMENTATION : L’alimentation étant souvent déficitaire en certains micronutriments, il est nécessaire d’avoir recours à des compléments nutritionnels. Cette complémentation respecte en général les AQR.


CELLULE-NOYAU : Tous les êtres vivants sont constitués de cellules, éléments microscopiques entourés d’une membrane cellulaire et contenant le noyau avec les chromosomes. Le corps humain contient 700 millions de milliards de cellules et doit renouveler chaque jour 200 milliards de cellules pour restaurer les structures endommagées. Chaque cellule a un rôle précis et spécifique dans l’organisme.


CPK : Enzymes dosées dans le plasma et qui témoignent d’une destruction de masse maigre (muscle notamment). L’entrainement intensif et certains médicaments pour le cholestérol ont tendance à augmenter le taux de CPK dans le sang.


CLA : acide linoléique conjugué : Acide gras essentiel puisé dans l’alimentation notamment dans la viande et les produits laitiers. Le CLA a pour intérêt de diminuer la masse grasse et d’augmenter la masse maigre.


COMPULSIONS : Envies irrépressibles pour un aliment ou une drogue ou l’alcool. Les compulsions alimentaires sont très difficiles à gérer et engendrent ipso facto une prise de poids importante. Elles sont souvent nocturnes. Les anglosaxons parlent de « craving ».


CHRONONUTRITION : Modèle alimentaire basé sur la chronobiologie, c’est-à-dire qui intègre la notion de rythme biologique pour déterminer l’heure de prise des différents aliments.


CACHEXIE : Etat de dénutrition extrême.


CAFEINE : Stimulant et brûle graisse en libérant les triglycérides piégés dans les adipocytes.


CARNITINE : Aide au catabolisme des lipides dans les cellules pour fournir de l’énergie. Elle aiderait ainsi à perdre de la masse grasse et à accélérer la récupération post effort.


CHITOSAN : Extrait de la carapace de crustacés. Il est capable de piéger les lipides dans le tube digestif pour en limiter l’absorption.


CHROME : Micronutriment essentiel du métabolisme glucidique. En effet, il améliore le travail de l’insuline et diminue ainsi l’insulino résistance, principal agent responsable de la prise de poids et véritable serial killer des temps modernes.


COENZYME Q 10 : Antioxydant majeur et vital de l’organisme. Il intervient dans quasiment toutes les réactions en aérobie, c’est-à-dire en présence d’oxygène.


D

DEFICIT : Apport insuffisant alimentaire d’au moins un micronutriment créant un état de fragilisation de l’organisme et une fatigue.

DESHYDRATATION : En cas de perte hydrique importante, comme pendant un effort prolongé en milieu chaud, si le sujet ne boit pas assez, le sang est trop concentré et manque de fluidité. Le sujet âgé ou le sportif sont les principales cibles présentant des états de déshydratation. On estime qu’une déshydratation de 2% du poids de corps entraîne, ipso facto, une baisse de la performance sportive de 10%. Une déshydratation de 4% de poids de corps entraîne une baisse de la performance de 20%... et une perte de plus de 5% peut entraîner la mort par arrêt cardiaque.


DIABETE : Etat pathologique signant une atteinte du pancréas. Il existe deux diabètes différents : le diabète 1, par destruction du pancréas et qui atteint le jeune et nécessite un traitement par insuline, et le diabète 2, non insulinodépendant. Ce diabète de type 2 est dit gras car il atteint les patients atteints d’obésité abdominale. On parle de diabète dès lors que le taux de glycémie dépasse 1.26g par litre.


DETOXICATION : Le corps accumule un certain nombre de substances toxiques comme les métaux lourds ou les polluants et autres pesticides (xénobiotiques) qu’il a du mal à éliminer. Cette « détoxication » passe par le foie et est grandement améliorée par l’action de certaines plantes comme l’artichaut, le radis noir, le curcuma…


DIURETIQUE : Substance chimique ou naturelle accélérant le travail d’élimination des reins. Les diurétiques éliminent l’eau en excès du corps et font baisser la tension artérielle. Les substances natriurétiques éliminent, par les reins, le sel en excès dans le corps entraînant également une diurèse plus importante.


E

EPA . DHA : L’EPA et le DHA sont les deux omégas 3 longues chaines issus des poissons des mers froides. Ils participent à la bonne santé notamment au niveau cardiovasculaire et cérébral.


ECOSYSTEME INTESTINAL : Représente l’équilibre régnant tout le long du tube digestif et permettant d’assurer une bonne assimilation des nutriments. La qualité de la flore intestinale est un élément essentiel de cet écosystème. Il participe également grandement à l’immunité.


EDULCORANTS : Ingrédients utilisés pour reproduire artificiellement le goût sucré. Ils ont un pouvoir sucrant souvent très largement supérieur au sucre de table (saccharose) et représentent un leurre pour le cerveau mais sont souvent toxiques. Saccarine, aspartam, polyols, xylitol, sucralose… sont les principaux édulcorants utilisés.


ENTEROCYTES : Cellules de la muqueuse intestinale dont le rôle est de protéger le corps contre les éléments extérieurs (microbes) et d’assimiler les nutriments et les micronutriments.


EQUILIBRE ACIDO-BASIQUE : Les aliments sont soit acidifiants (viandes, laitages, fromages, céréales…) soit alcalinisants, c’est-à-dire non acides (légumes et fruits). C’est l’équilibre entre les aliments acidifiants et alcalinisants qui régule cet équilibre acido-basique. L’alimentation moderne est extrêmement acidifiante, engendrant une acidose métabolique très délétère pour la santé.


F

FRUCTOSE : Glucide contenu dans les fruits notamment et possédant un index glycémique bas (sucre lent). L’excès de fructose en revanche est toxique et favorise le diabète.


FRENCH PARADOX : Paradoxe français entraînant une longévité supérieure qu’aux USA malgré un taux de cholestérol identique, et probablement lié à une consommation supérieure en antioxydants contenus dans l’huile d’olive et le vin rouge.


FLORE INTESTINALE : Bactéries dites saprophytes (physiologiques) constituant la flore intestinale qui tapissent le tube digestif et qui prennent une part active dans la digestion et l’immunité. Les antibiotiques détruisent cette flore. Les probiotiques permettent de restaurer une flore intestinale de meilleure qualité.


FIBRES SOLUBLES – FIBRES INSOLUBLES : Les fibres sont les constituants des membranes cellulaires des fruits et des légumes de l’alimentation. Les fibres insolubles sont des résidus fibreux non détruits par les enzymes digestives. Elles doivent être digérées par la flore colique, entraînant parfois des ballonnements intestinaux. Les fibres solubles sont très hydrophiles, c’est-à-dire qu’elles absorbent de l’eau et augmentent le volume des selles. Les fibres ralentissent l’absorption des glucides (bon pour le diabète), du cholestérol (bon pour les maladies cardiovasculaires) et des sels biliaires (bon pour la prévention du cancer). L’alimentation moderne contient en moyenne la moitié seulement (15 à 20g) de la quantité de fibres optimales à absorber (30 à 40g).


FERMENTS LACTIQUES : Autre dénomination des probiotiques.


G

GLUTEN : Protéine entrant dans la composition des céréales et incriminée dans certains phénomènes d’intolérance au gluten, pouvant même entraîner de véritables maladies graves comme la maladie céliaque. Certains concepts nutritionnels comme le régime Seignalet, préconisent l’éradication totale et drastique du gluten. Il faut se méfier des attitudes trop extrémistes en nutrition. Il ne faut jamais oublier que l’être humain est omnivore, c’est-à-dire qu’il est sensé manger un peu de tout mais de tout un peu…


GLUCOSE : Sucre considéré comme le sucre rapide de référence (index glycémique = 100). Il représente le carburant de référence de l’organisme pour les cellules et le cerveau en est un très gros consommateur. Le corps ne sait pas stocker le glucose. En cas de consommation intense, il le refabrique à partir des protéines, du glycogène ou des graisses stockées dans les adipocytes.


GLYCEMIE : Taux de glucose dans le sang. Ce taux varie suivant les apports alimentaires (il augmente) et les dépenses énergétiques (il baisse). La glycémie est régulée par des hormones qui ont tendance à le faire baisser (insuline) ou à le faire monter (cortisol, glucagon). On parle d’hypoglycémie lorsque le taux de glucose dans le sang est inférieur à 0.60 g/l. créant un état de malaise général avec possibilité de coma hypoglycémique.


GLYCOGENE : Réserve énergétique disponible presqu’immédiatement pour l’organisme (fourniture d’ATP). Les deux réservoirs de glycogène sont le foie (100g environ) et les muscles (300g environ). Lorsque le stock de glycogène est épuisé, après plusieurs minutes d’effort, le sportif doit puiser dans ses graisses de réserves l’énergie dont il a besoin pour poursuivre son effort.


GYNOIDE : Une obésité est dite gynoïde lorsqu’elle intéresse surtout les cuisses, les fesses et les hanches et épargne le ventre et le haut du corps.


GUARANA : Plante stimulante et aidant la perte de poids du fait de son apport en caféine.


GYMNEMA SYLVESTRIS : Plante tropicale améliorant le métabolisme des glucides et améliorant le diabète. De plus, prise après l’entrainement, cette plante facilite l’action de l’insuline et possède donc un effet anabolisant naturel intéressant et non dopant.


H

HYPOGLYCEMIE : Etat de malaise lié à une baisse du taux de glucose dans le sang sous l’action de l’insuline qui facilite la pénétration de ce glucose dans les cellules. Ces hypoglycémies apparaissent quelques minutes ou quelques heures après une ingestion de glucides à index glycémique élevé provoquant inmanquablement une poussée d’insuline.


HYPERTHERMIE : Montée de la température corporelle au-delà de 38°. Chez le sportif, cette hyperthermie peut dépasser les 40° et est souvent liée, à un état de déshydratation extrême avec risque majeur de désamorçage de la pompe cardiaque, de délire, de frissons, de céphalées ou de coma.


HORMONE DE CROISSANCE : Hormone synthétisée pendant la nuit par l’hypophyse et assurant la croissance jusqu’à la fin de la puberté. Ensuite, elle sert à maintenir le capital osseux et musculaire. Le zinc est un précurseur indispensable à la synthèse de l’hormone de croissance.


I

INSULINE : Hormone sécrétée par le pancréas permettant de métaboliser les glucides et de faciliter leur pénétration dans les cellules Ces glucides sont utilisés comme carburant des cellules, mais l’excédent est stocké sous forme de graisses dans les adipocytes. L’insuline est une hormone anabolisante car elle permet la pénétration des acides aminés dans les muscles pour assurer la synthèse de nouvelles fibres musculaires.


INDEX GLYCEMIQUE : Vitesse d’absorption des glucides alimentaires. Plus cette vitesse est importante (on parle de sucres rapides) et plus la sécrétion d’insuline sera conséquente, avec en particulier un risque d’hypoglycémie réactionnelle. Il faut idéalement faire la chasse aux sucres à index glycémique élevé. Les sucreries, les pâtisseries, les sodas, le pain blanc, la purée de pomme de terre, les pâtes et le riz blanc sont des glucides à index glycémique élevé. Pris en fin de repas ou associés à des protéines, l’index glycémique des sucres a tendance à diminuer. Cet index se mesure de 0 à 100. Le glucose a un index de 100. Les aliments complets, les légumineuses, certains fruits, le fructose ont un index glycémique bas (on parle de sucres lents).


IMC ou BMI : Indice de masse corporelle = rapport entre le poids et la taille au carré. Reflète l’état pondéral de l’individu. Inférieur à 19 = maigreur. De 19 à 25 = norme. De 25 à 30 = surcharge pondérale. De 30 à 35 = obésité et supérieur à 35 = obésité morbide.


IMPEDANCEMETRIE : Technique de mesure des courants électriques traversant le corps et mesurant la résistivité des tissus pour en apprécier le pourcentage de masse maigre ou de masse grasse.


L

LACTOSE : Glucide du lait et des laitages. Il est digéré dans l’intestin par des enzymes appelées lactases. De nombreuses personnes ne possèdent pas ces lactases et digèrent donc très mal les laitages. Les personnes du pourtour méditerranéen possèdent en général des lactases de très mauvaise qualité.


LYMPHOCYTES : Cellules clés du système immunitaire. Le tube digestif et la flore intestinale sont les pierres angulaires de ce système immunitaire.


LIPODYSTROPHIE : Accumulation de graisses dans certaines zones du corps comme le ventre, les hanches ou les cuisses. Si cette graisse s’enkyste et bloque le retour veineux, on parle alors de cellulite.


M

MICRONUTRIMENT : Composant non énergétique de l’alimentation mais indispensable à l’état de santé. (n’apporte pas de calories contrairement aux nutriments tels que glucides, lipides protides). Les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments sont des micronutriments.


MACRONUTRIMENTS : Composants énergétiques de l’alimentation. On distingue trois catégories de macronutriments : les glucides ou sucres, les lipides ou graisses et les protides ou protéines. Il faut rajouter à ces trois macronutriments l’alcool. 1g de glucide = 4 Kcal, 1g de protides = 4 Kcal, 1g de lipides = 9 Kcal et 1g d’alcool = 7 Kcal.


MITOCHONDRIE : Organite microscopique contenu dans chaque cellule de l’organisme et capable de fournir de l’énergie au corps. La mitochondrie fournit de l’ATP à partir du glucose et grâce à l’oxygène. La mitochondrie est une véritable centrale énergétique. Comme elle utilise l’oxygène elle subit le stress oxydatif de plein fouet. Si les capacités antioxydantes sont débordées, la mitochondrie va vieillir prématurément et l’organisme aura plus de mal à trouver de l’énergie.


MALTODEXTRINE : Glucides d’assimilation lente qu’on retrouve dans de nombreuses formulations de produits destinés aux sportifs. L’assimilation lente permet un maintien de la glycémie et évite les coups de pompes liés aux hypoglycémies brutales.


METABOLISME DE BASE : Dépense énergétique incontournable liée à la vie cellulaire, à la respiration ou aux battements cardiaques. Ce MB est directement lié à la quantité de masse maigre de l’individu. Plus il, y a de muscle, et plus il est élevé, donc plus les dépenses sont conséquentes.


MELATONINE : Hormone du sommeil sécrétée par la glande pinéale du cerveau à partir de la sérotonine. Pas de sérotonine = pas de mélatonine = troubles du sommeil. Or les carences en sérotonine sont extrêmement fréquentes.


MICRONUTRITION : Utilisation des micronutriments pour soigner ou prévenir les pathologies. On parle également de nutrithérapie.


MALADIES AUTOIMMUNES : Le corps ne reconnaît plus ses propres structures et cherche à les détruire comme s’il s’agissait d’éléments étrangers. C’est l’armée qui tire sur ses propres troupes. La qualité de la muqueuse intestinale contribue à la prévention de ce type de pathologies. La sclérose en plaque ou le lupus érythémateux disséminé sont deux pathologies autoimmunes.


N

NEUROMEDIATEURS : Substance biochimique assurant la liaison entre les neurones et responsables de notre état d’humeur. La sérotonine est le neuromédiateur de la quiétude, la dopamine de l’élan vital, la noradrénaline de l’action… Les dépressions nerveuses sont, en général, des perturbations de ces neuromédiateurs. La plupart des antidépresseurs (Prozac…) visent justement à restaurer ces taux de neuromédiateurs cérébraux pour améliorer l’humeur.


NUTRITHERAPIE : Utilisation des micronutriments pour soigner ou prévenir les pathologies. On parle également de micronutrition.


NEOGLUCOGENESE : Lorsque les apports en glucides alimentaires sont insuffisants, le corps doit puiser dans ses réserves et fabriquer lui-même ses propres glucides : c’est la néoglucogénèse.


O

OMEGA : Terme désignant les différentes classes d’AGPI. On parle d’oméga 3, d’oméga 6 ou d’oméga 9. L’huile d’olive contient essentiellement des omégas 9. L’huile de noix ou de colza contiennent beaucoup d’oméga 3. Les huiles de tournesol, arachide, soja ou maïs contiennent essentiellement des oméga 6. La viande et les laitages apportent des oméga 6. En revanche, les poissons sauvages des mers froides apportent des oméga 3 de très bonne qualité.


OLEAGINEUX : =Noix, noisettes amandes… Ils sont en général riches en oméga 3 végétal⇒ très sains mais riches en calories, donc à consommer avec modération.


OEDEME : Phénomène de rétention d’eau qui s’accumule dans les tissus en sortant des vaisseaux veineux et lymphatiques.


P

PROTEINE : Macronutriment, composant de l’alimentation et apportant 4 Kcal par gramme de protéine. Les protéines sont indispensables à la vie et représentent l’aliment noble par excellence. Les protéines sont constituées de chaines d’acides aminés mis bout à bout qui seront ensuite décomposées pendant la digestion pour être absorbées sous forme d’acides aminés simples. Il existe deux sources de protéines, animales et végétales. Une alimentation idéale apporte de façon équilibrée des protéines animales et végétales.


PROTEINES DE LAIT : Le lait représente une source intéressante de protéines. Certaines personnes sont allergiques à ces protéines mais ce cas de figure reste exceptionnel et ne doit pas être confondu avec les intolérances au lait de vache, souvent liées plutôt à une mauvaise digestion du lactose.


PRO OXYDANT : Micronutriment ayant tendance à s’oxyder sous l’action délétère de l’oxygène. Le fer par exemple, même s’il est indispensable à la vie, est un agent pro oxydant et a donc tendance à accélérer le vieillissement lorsqu’il est consommé en excès.


PYLORE : Sphincter de sortie de l’estomac. Il ne s’ouvre que lorsque les aliments ont atteint un certain degré de prédigestion.


PROTEINES LENTES : Suivant leur structure biochimique, les protéines sont dites lentes ou rapides. Il s’agit en fait du temps de digestion de ces protéines. La viande, par exemple est une protéine plus lente que le poisson. Le caséinate de calcium, extraite du lait, est une protéine lente qui délivrera des acides aminés au corps pendant plus longtemps qu’une protéine rapide comme la protéine de lactosérum.


POLYPHENOLS : Molécules contenues dans les végétaux et au pouvoir antioxydant important. Il en existe plus de 6000 différents dont on va découvrir les vertus dans les années à venir. Les flavonoïdes, les caroténoïdes, les anthocyanes… font partie de ces polyphénols.


POLYPEPTIDE : Chaque protéine est constituée d’une chaine d’acides aminés. S’il y a deux acides aminés on parle de dipeptide, tripeptide pour trois acides aminés et polypeptides pour plusieurs acides aminés.


PHYTOTHERAPIE : Art de traiter par les plantes.


PROBIOTIQUES : bactéries vivantes apportées en compléments alimentaires pour rééquilibrer la flore intestinale.


PREBIOTIQUES : Fibres bifidogènes ou fructo-oligo-saccharides, permettant d’augmenter le volume et l’action des probiotiques. Ils ont tendance, malheureusement, à créer des ballonnements intestinaux.


PHANERES : Cheveux + peau + ongles.

PHASEOLUS VULGARIS : Extrait de cosse de haricot, qui inhiberait la digestion des sucres complexes en sucres simples. Pris 30 minutes avant le repas, il diminue la charge glucidique du repas et donc aide à perdre du poids.

POTASSIUM : Micronutriment majeur de l’alimentation, il est en majeure partie intracellulaire. Il est indispensable à la lutte contre l’acidose métabolique. Un régime riche en protéines est forcément acidifiant l’acidose interdit l’anabolisme musculaire. Ainsi, un régime protéiné sans potassium ne permet pas de prise de muscle.

R

Radicaux libres : L’oxygène qu’on respire est utilisé à 95% pour l’oxygénation du corps, indispensable à la vie. Malheureusement, 5% de cet oxygène donne naissance à des formes très réactives et très agressives pour l’organisme appelées radicaux libres possédant un électron libre. Ces radicaux libres endommagent les structures nobles du corps et favorisent le vieillissement. Le corps dispose d’un certain nombre de solutions de défense pour neutraliser ces radicaux libres. Ces défenses passent en général par une alimentation équilibrée et naturelle avec notamment une ingestion quotidienne de végétaux, fruits et légumes.

RAPPORT BENEFICE/RISQUE : Tout traitement est supposé apporter des bénéfices mais représente toujours un certain risque (allergies, toxicité…). Il faut que le bénéfice escompté soit très largement supérieur au risque encouru.

RAPPORT OMEGA 6/ OMEGA -3 : L’alimentation moderne apporte des oméga 6 en trop grande quantité. Tous les AGPI que l’on trouve dans l’alimentation participent à l’élaboration des membranes des nouvelles cellules qu’on régénère pendant la nuit. Ces oméga 6 ont tendance à créer de l’inflammation et s’intègrent aux membranes cellulaires en les rigidifiant, ce qui est relativement nocif pour la santé. Idéalement ; le rapport entre les omégas 6 et les omégas 3 doit être de 5 pour 1. Il faudrait manger 5 oméga 6 pour 1 oméga 3. Or, l’alimentation des Français apporte en moyenne 20 pour 1, d’où une augmentation des risques pour la santé.

RAPPORT MASSE GRASSE/MASSE MAIGRE : Rapport essentiel pour évaluer l’état de santé d’un individu ainsi que l’état de forme d’un sportif. Plus la masse grasse augmente et plus les risques s’accélèrent. Ce rapport conditionne en grande partie la dépense énergétique de base (métabolisme de base). On peut facilement évaluer ce rapport avec une balance d’impédancemétrie ou un compas à pli cutané pour mesurer le pannicule adipeux.

REGIME CRETOIS : Modèle alimentaire basé sur l’alimentation des habitants de la Crête qui possèdent une longévité intéressante. Cette alimentation est riche en végétaux (fruits et légumes), en oméga 3, en huile d’olive… et pauvre en acides gras saturés…

RESVERATROL : Antioxydant majeur contenu dans la peau du raisin et qu’on retrouve dans le vin rouge. Ce resvératrol serait en partie responsable du célèbre « french paradox ».

S

SUPPLEMENTATION : L’alimentation étant souvent déficitaire en certains micronutriments, il est nécessaire de les apporter par des compléments nutritionnels. Si la complémentation respecte en général les AQR, la supplémentation apporte souvent des doses de micronutriments supérieures aux AQR (deux ou trois fois les AQR par exemple).

STRESS OXYDATIF OU STRESS OXYDANT : Phénomène d’oxydation des tissus nobles sous l’action des radicaux libres et devant être neutralisé par les capacités antioxydantes de l’organisme. Certaines situations créent un stress oxydatif exagéré et très toxique pour l’organisme. Le sport intensif est générateur de stress oxydatif par augmentation de la consommation d’oxygène. Le sportif doit donc nécessairement avoir un apport en anti oxydants optimal pour neutraliser ce stress. Le tabagisme, la pollution atmosphérique ou professionnelle… représentent des sources importantes de stress oxydant.

SACCHAROSE : glucide du sucre blanc de table.

SEROTONINE : Neuromédiateur de l’état de quiétude (se sentir zen). Le cerveau synthétise sa sérotonine à partir d’un acide aminé, le Tryptophane, qui est très fragile et peu présent dans l’alimentation, surtout si celle-ci est carencée en protéines. Ceci explique le pourcentage énorme de syndromes dépressifs actuels (les gens mangent de moins en moins de protéines et de plus en plus de glucides).

SYNDROME METABOLIQUE : Cumul de plusieurs facteurs de risques comme l’hypertension artérielle, des triglycérides élevés, du mauvais cholestérol ou un pourtour abdominal excessif. Ce syndrome métabolique augmente dangereusement le risque de maladies graves et a tendance à se généraliser avec l’alimentation moderne. Même certains enfants commencent à développer ce syndrome depuis quelques années, chose qui n’existait pas avant.

SYMBIOTIQUE : Complément alimentaire apportant des prébiotiques plus des probiotiques.

SATIETE : Etat de rassasiement lié à la métabolisation des aliments du précédent repas.

SATIETOGENE : Les différentes classes d’aliments ne rassasient pas toutes aussi longtemps les unes que les autres. Les protéines rassasient plus longtemps (satiétogène car entraînent une satiété) que les glucides.

SPASMOPHILIE : Pathologie liée, sur le plan nutritionnel, à un déficit en magnésium et à une difficulté à absorber et à fixer le magnésium. La carence chronique en magnésium durant la grossesse aggrave le risque de spasmophilie chez le nouveau né, et ce, toute sa vie d’adulte.

SARCOPENIE : Phénomène de perte de muscle inéluctable lié à l’âge et s’accélérant après 50 ans. Une alimentation protéinée et le maintien d’une activité physique régulière a tendance à limiter ce phénomène et à préserver une certaine tonicité musculaire.

T

THERMOGENESE : Consommation énergétique incontournable liée à la digestion de l’aliment lui-même. La thermogénèse des protéines, des glucides ou des lipides est spécifique pour chaque classe d’aliments. La thermogénèse représente en général environ 10% des dépenses énergétiques de base.

TRIGLYCERIDES : Graisses circulantes du sang augmentant avec l’apport en sucres et alcool. Trop élevés, ils participent à l’accélération des risques cardiovasculaires. Les triglycérides sont stockés dans le corps dans les cellules graisseuses (adipocytes) et représentent une énorme quantité d’énergie disponible.

TOCOPHEROL : Nom biochimique de la vitamine E. Il existe plusieurs formes de vitamine E suivant l’origine naturelle (alpha tocophérol) ou artificielle (gamma tocophérol).

TAURINE : Acide aminé co-facteur du magnésium. La taurine joue également un rôle important dans la contraction musculaire et dans l’endurance. La taurine est en plus un antioxydant majeur, améliorant ainsi la récupération après des efforts importants.

TRIBULUS : Plante qui permet de stimuler la synthèse de la testostérone naturelle, donc la prise de muscle et la fonte des graisses corporelles.

V

VIDANGE GASTRIQUE : Correspond à la sortie des aliments de l’estomac par le pylore une fois prédigérés par l’acidité gastrique. Cette vidange se fait plus moins rapidement suivant la composition du bol alimentaire. Plus il est gras, plus la vidange sera longue et laborieuse. Le temps de vidange gastrique est essentiel chez le sportif d’endurance car il permet aux aliments de passer dans l’intestin grêle et d’être absorbés pour fournir de l’énergie aux muscles.

W

WHEY : Protéine de lactosérum. Elle est riche en acides aminés branchés et est digérée rapidement (protéine rapide). Elle peut être sous forme de concentrat, d’isolat ou d’hydrolysat.

X

XENOBIOTIQUES : Substances toxiques accumulées par le corps qui doivent être éliminées (phases de détoxication hépatiques) par le foie. Pesticides, médicaments, métaux lourds, polluants… sont des xénobiotiques.